- cucuterie
-
• v. 1920; de cucul♦ Fam. Niaiserie ridicule. La cucuterie de sa conversation. — Chose ridicule. Aimer les cucuteries. Partit. C'est de la cucuterie.⇒CUCUTERIE, subst. fém.Fam. Niaiserie ridicule; caractère cucul. Moi, aller voir des femmes? Ah! je m'en voudrais! La cucuterie! Mlle Prost a couru le 60 mètres en 7 secondes (MONTHERL., Olymp., 1924, p. 241).— P. méton. Chose ridicule. Pas de villas croquignolettes (...), pas de cucuteries à pergola choisies sur catalogue ni de chalet normand pour retraités coquets (PERRET, Bâtons de roues ds ROB. Suppl. 1970).♦ En partic. Parole, action niaise, ridicule. On a dans les oreilles les cucuteries que se chuchotent les amants (DUTOURD, Horr. am., ds ROB. Suppl. 1970).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. Ca 1920 (CARABELLI, [Lang. fam.]). Dér. de cucul; suff. -erie. Fréq. abs. littér. :1.
cucuterie [kykytʀi] n. f.ÉTYM. V. 1920; de cucul.❖♦ Fam. Niaiserie ridicule. || La cucuterie de sa conversation. — (Une, des cucuteries). Paroles niaises et ridicules.1 On a dans les oreilles les cucuteries que se chuchotent les amants.J. Dutourd, les Horreurs de l'amour, p. 629.♦ Chose ridicule.2 Pas de villas croquignolettes (…) pas de cucuteries à pergola choisies sur catalogue ni de chalet normand pour retraités coquets.Jacques Perret, Bâtons dans les roues, p. 111.
Encyclopédie Universelle. 2012.